Les clients de la fintech sont souvent inconscients des risques associés à leurs dépôts, qui ne sont pas toujours aussi sécurisés qu’ils le croient. Alors que les faillites des entreprises de cryptomonnaies font les gros titres, une menace subtile se cache dans les services financiers traditionnels proposés par les entreprises de technologie financière. L’effondrement récent de Synapse Financial Technologies en est un exemple frappant : nombre de fintechs ont été paralysées, et leurs clients se sont retrouvés sans accès à leurs fonds. Dans ce contexte en pleine mutation, l’alliance entre la force du système bancaire traditionnel et l’innovation de la fintech semble indispensable pour naviguer en toute sécurité.
Alors que les déboires des entreprises de cryptomonnaies telles que FTX ont largement fait les gros titres, un danger moins visible mais tout aussi préoccupant se profile à l’horizon : les fintechs fournissant des services similaires à ceux des banques. Lorsque des fournisseurs de services en coulisse, comme Synapse Financial Technologies, font faillite, cela peut provoquer une onde de choc dans plusieurs sociétés fintech comme Copper, Mainvest, et Yotta. Les clients, qui s’imaginent souvent leurs dépôts sécurisés, se découvrent exposés et incapables d’accéder aux fonds parfois pendant des mois. Ce risque est d’autant plus aigu car, dans de nombreux cas, les utilisateurs ne perçoivent pas les dangers qu’ils encourent en utilisant les services de ces firmes, qui ne bénéficient pas de la protection de la FDIC dont profitent les banques traditionnelles. Les fintechs doivent pourtant s’associer à des « bank partners » pour garantir la sécurité des dépôts, mais la diminution des partenaires bancaires compliquent davantage les choses. L’absence de régulation stricte, contrairement aux banques, pose un problème de taille, et ce, malgré l’innovation apportée par ces entreprises.
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ToggleRisques cachés des fintechs pour les dépôts bancaires
Les entreprises de technologie financière, souvent désignées sous le terme de fintech, passent pour transparentes et modernes. Pourtant, la tragédie de nombreuses cryptomonnaies et entreprises comme FTX et BlockFi, mettant en lumière l’instabilité, alimente la méfiance. Les consommateurs ignorent souvent les dangers potentiels lorsqu’ils placent leurs fonds dans une fintech. Les événements récents montrent que ces entreprises ne sont pas sans risques : en avril 2024, le fournisseur Synapse Financial Technologies, collaborant avec plusieurs fintechs, a fait faillite. Cette défaillance a pris au dépourvu leurs clients, incapables d’accéder à leurs économies.
Le danger de la méconnaissance du public
Ce qui est paradoxal, c’est que ces entreprises, malgré leur apparence sécuritaire, reposent souvent sur une chaîne complexe de tiers intermédiaires. Pour le consommateur lambda, cela peut basculer de la simple ignorance à une perte tangible. Un exemple frappant est celui où les clients des néobanques pensaient leurs dépôts assurés. Toutefois, lors des audiences de faillite de Synapse, ils ont découvert que ce n’était qu’une illusion, causée par un manque d’informations précises et une perception erronée des risques encourus. L’absence de couverture par la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) pour les fintechs intensifie le danger.
Réflexions sur le futur des fintechs et des banques traditionnelles
La collaboration entre banques traditionnelles et fintechs semble être un chemin viable. En s’associant, les banques apportent une réglementation solide et une sécurité éprouvée aux fintechs. Mais passer d’une relation de fournisseur de services à un véritable partenariat impose de nouveaux standards : sécurité, conformité et gestion prudente. Cette synergie est gagnant-gagnant, mais elle exige aussi que les banques soient prêtes à s’impliquer davantage dans le fonctionnement des fintechs. Pour approfondir ce sujet, je vous invite à découvrir un mémoire complet ici.